L’imprimante 3D : nouvelle alliée de la chirurgie
C’est dans les années 80 que les premiers procédés de l’impression 3D ont été développés. Depuis ils n’ont cessé de croître et les prochaines années semblent prometteuses. Bienvenue dans l’industrie du futur !
L’impression 3D dans le secteur médical : Prothèses et organes imprimés
Encore énigmatique il y a quelques temps, désormais tous le monde connaît l’utilité d’une imprimante 3D et peut percevoir les nombreuses utilités à venir. Le marché de l’impression 3D est en constante évolution depuis que cette innovation a vu le jour. En effet, d’ici 2020 ce marché de l’impression 3D devrait atteindre près de 35,4 milliards de dollars.
On retrouve l’impression 3D dans divers secteurs d’activité et notamment dans le médical. De nombreux chercheurs et laboratoires ont démarré des recherches pour faire avancer et évoluer le secteur médical grâce aux nouvelles opportunités que peut offrir l’impression 3D.
Le but principal de l’utilisation du système d’impression 3D par les laboratoires est de recréer au plus proche de la réalité des tissus, vertèbres et prothèses pouvant s’accorder parfaitement au corps d’un patient.
Le laboratoire Medicrea : premier implant vertébral imprimé en 3D
Medicrea le groupe Français leader mondial dans le développement de nouvelles technologies chirurgicales pour traiter les pathologies de la colonne vertébrale effectue des recherches de prothèses en impression 3D. Medicrea a déposé un dossier au cours de 2017 afin de proposer des cages intersomatiques en titane et imprimées en 3D. C’est aussi Medicrea qui a implanté le premier implant vertébral imprimé en 3D au monde en 2014.
FollowKnee : l’impression 3D de prothèses
Un consortium français lance en 2018 un programme de recherche appelé FollowKnee qui vise à révolutionner la chirurgie du genou. Ceci en combinant réalité augmentée, impression 3D et prothèse connectée. Ce programme combinera scan de la morphologie du patient, impression 3D d’une prothèse sur mesure, opération en réalité augmentée et suivi post-opératoire à l’aide de capteurs intégrés à la prothèse. Ce projet intervient dans un contexte de forte demande en terme de prothèses de genou, on estime d’ici à 2030 la pose de prothèse de genou en évolution de 600%.